Télétravail

Début des négociations relatives au télétravail

A grands renforts de publicités, COVEA se présente comme un groupe sachant « marier bien-être et ambition ».

A l’heure où nous allons entamer la négociation avec la Direction, nous voulons la mettre au défi.

La Direction veut que COVEA soit attractive ? Chiche !

La Direction souhaite que COVEA soit moderne ? Chiche !

Lors de ces négociations, nous mettrons tout en œuvre pour prendre au mot notre Direction et faire en sorte que pour une fois, communication rime avec action.Depuis de nombreuses années, la CFE-CGC, en tant qu’Organisation Syndicale Représentative, défend le développement du télétravail dans toutes les entreprises désireuses de le mettre en place.

De nombreuses études démontrent que ce mode alternatif d’organisation du travail, s’il est pratiqué de manière intelligente, est positif tant pour le salarié que pour l’entreprise. Il permet en effet d’améliorer la qualité de vie au travail tout en augmentant l’efficience collective.

En plus du pilote mené au sein de 3 entités COVEA (MAAF, APJ et Fidélia), la CFE-CGC a signé de nombreux accords de télétravail dans le secteur de l’assurance mais également dans d’autres secteurs.

Nous avons donc pu analyser les inconvénients et les avantages pour les salariés de ces accords.

Les revendications de la CFE-CGC sont les suivantes :

  • Le télétravail doit être ouvert à tous les salariés potentiellement concernés (sauf impératifs de sécurité ou impossibilité matérielle) et s’opérer sur la base du volontariat.
  • Le ou les jours de télétravail doivent pouvoir être flottants (exemple : 2 jours par semaine à prendre quand le salarié en fait la demande avec autorisation du manager).
  • Il faut prévoir la possibilité de télétravailler depuis un « tiers-lieu » (espace de co-working, télécentre etc.) en plus du domicile du salarié.
  • L’accord devra prévoir un télétravail occasionnel pour pallier un empêchement de se rendre à son lieu de travail habituel.
  • Nous demandons le remboursement des frais de connexion internet (prise en charge du forfait internet) ainsi que le remboursement forfaitaire pour le télétravailleur des frais induits par le télétravail (électricité, etc.).
  • Nous solliciterons la redistribution au télétravailleur de l’indemnité « cantine » que COVEA économise en raison du télétravail.
  • Des modalités de suivi de la charge de travail du télétravailleur doivent être prévues afin d’éviter au télétravailleur une surcharge mentale (notamment en évaluant fréquemment le ressenti du télétravailleur).
  • La mise en place doit se faire dans le respect du droit à la déconnexion.
  • Les salariés et managers doivent recevoir une formation adaptée à cette forme de travail et à sa gestion.
  • Une commission devra suivre la mise en œuvre de cet accord.

 

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