Covid-19 : décembre 2021

5e VAGUE : MESURES MINIMALES CHEZ COVEA

coviddec21 - CarréSite

23 décembre 2021 : nouvelles mesures et 3 jours de télétravail pour ceux qui sont éligibles :

Suite à l’annonce des nouvelles consignes sanitaires dans l’entreprise pour la période du 3 au 30 janvier 2022, la CFE-CGC a repris attache auprès de la Direction des Affaires Sociales. 

Face à l’évolution de la situation sanitaire et la contagiosité du variant OMICRON, le gouvernement a appelé les entreprises à renforcer le recours au télétravail. C’est dans ce contexte que Covéa a demandé aux collaborateurs éligibles au télétravail de télétravailler 3 jours par semaine (pour un collaborateur à temps plein), « sous réserve des contraintes organisationnelles, techniques ou matérielles de chaque direction ».

Les collaborateurs à temps partiel sont concernés par cette extension du télétravail. Ils doivent cependant veiller à garder une « proportion de 2/5 de présence sur site« .

Compte tenu de cette annonce, la CFE-CGC Covéa est réintervenue auprès des Affaires Sociales.

Les réseaux commerciaux, non éligibles au télétravail, restent toujours à l’écart de celui-ci et ce point est très fâcheux pour la CFE-CGC. Les salariés de ces réseaux sont inquiets de devoir venir en agence 5 jours par semaine, voire plus, pour se retrouver en face à face avec une clientèle potentiellement de plus en plus à risque. Pour l’entreprise c’est une quasi certitude de désorganisation totale, qui commence déjà, avec les arrêts maladie, contaminés ou cas contact.

La CFE CGC regrette aussi vivement que Covéa se limite à la fourchette basse des recommandations gouvernementales en matière de télétravail. Nous avions demandé un 3ème jour de télétravail sur volontariat quand le gouvernement prônait 2 à 3 jours de télétravail. Tout naturellement la CFE CGC demande un 4ème jour de télétravail, quand c’est possible et sur volontariat, alors que le gouvernement prône 3 à 4 jours de télétravail.

Pour finir la CFE CGC se demande à quel jeu jouent certaines directions qui mettent en place les nouvelles mesures sanitaires le 10 janvier, ce qui n’est vraiment pas raisonnable.

7 décembre 2021 : l'accord Télétravail "répondrait aux préconisations gouvernementales" :

En ouverture de la CSSCTC du vendredi 10 décembre, la CFE-CGC est intervenue concernant les dernières dispositions sanitaires pour faire face à la 5ème vague de COVID et leurs applications au sein de COVEA.

Le premier ministre Jean CASTEX a annoncé, lundi 6 décembre 2021, les nouvelles mesures prises par le gouvernement pour faire face à la 5ème vague de l’épidémie de Covid-19.

Dans ces mesures, le premier ministre a notamment fait appel à la responsabilité des entreprises en les incitant lorsque cela était possible à recourir au télétravail jusqu’à 2 à 3 jours par semaine.

La CFE-CGC Covéa a immédiatement pris attache auprès des Affaires Sociales. C’est ainsi que celles-ci nous a informé par mail le mardi 7 décembre des mesures retenues pour  COVEA concernant le télétravail :

– Au sens de la direction, notre accord télétravail répond aux préconisations du gouvernement avec 2 jours de télétravail par semaine pour les collaborateurs éligibles. Dans le contexte sanitaire actuel, par dérogation à l’accord et jusqu’à la fin de l’année, les collaborateurs ayant atteint le nombre de jours maximum de 40 ou 80 autorisés par an, pourront continuer à télétravailler dans la limite d’un ou deux jours (en fonction de leur formule habituelle) par semaine en saisissant le motif « Télétravail occasionnel épidémie ». 

– Par exception, une latitude est laissée aux Directions métiers compte tenu de leur organisation de travail et de leur activité sur cette fin d’année pour mettre en place une organisation par rotation pouvant aller jusqu’à l’octroi d’une troisième journée de télétravail. 

La CFE-CGC constate que Covéa ne joue vraiment pas le jeu collectif. Alors que la préconisation gouvernementale (rappelée par la ministre du travail)  est clairement de 2 à 3 jours de télétravail, il semble que la cible de COVEA reste bloquée à 1 à 2 jours et uniquement pour les populations éligibles.

Les échos qui nous remontent depuis mardi 07/12 nous démontrent que les directions métiers n’envisagent pas d’utiliser la latitude qui est leur est laissée d’aller au-delà. Et les collaborateurs qui n’ont que 1 jour par semaine (notamment à temps partiel) ou 40 jours par an en télétravail flexible ne bénéficient d’aucune dérogation pour atteindre le bas de la fourchette gouvernementale (soit 2 jours).

L’histoire se répète et le constat est désolant.

Covéa fait décidément partie de ces entreprises qui ne comprennent que les obligations.

C’est bien dommage, et cela ne fait pas honneur à l’investissement des salariés qui ont fait preuve depuis le début de la crise sanitaire d’un engagement sans faille pour l’entreprise et ses clients.

Nous sommes loin de l’image publique que souhaite se donner COVEA en ce qui concerne sa politique RSE et d’un engagement citoyen pour faire face à la recrudescence de la crise sanitaire.

Aussi la CFE-CGC demande à COVEA et plus directement aux directions métiers de mettre en place, au minimum deux jours de télétravail et  la  troisième journée de télétravail sur la base du volontariat. Nous en avons les moyens techniques ainsi que l’engagement des salariés qui ont prouvé que télétravailler n’impactait pas, bien au contraire, les performances de l’entreprise et la qualité de service rendue à nos assurés.

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