NAO SALAIRES 2022
Retrouvez ici l’évolution des négociations salariales pour 2022
et faites vous entendre en signant la pétition de l’Intersyndicale CFE-CGC – CFTC – UNSa !
http://www.unepetition.fr/nao-salaires-covea-2022
7 mars 2022 :
3 mars 2022 :
Faites vous entendre et signez la pétition de l’Intersyndicale CFE-CGC – CFTC – UNSa !
http://www.unepetition.fr/nao-salaires-covea-2022
28 février 2022 :
21 février 2022 :
Réunion du 21/02/22 : Des propositions d’augmentations générales et individuelles clairement insuffisantes dans le contexte inflationniste actuel. Ces propositions trouvent-elles leur explication financière dans les mesures relatives à la P3CO et/ou à la prime d’expérience, mesures légitimes mais présentées comme coûteuses ? Ou ne serait-ce pas tout simplement un choix délibéré de nos dirigeants de privilégier un résultat économique élevé ?
Voici ce que la Direction de Covea propose :
- Augmentations générales : 0,9% payé en mars à effet de janvier 2022*.
- Augmentations individuelles : 1,1% payé en juillet à effet de mars 2022*.
- Maintien du seuil d’individualisation à 55 000€. (Rappel : les salariés au-delà de ce seuil ne touchent pas d’augmentation générale).
- Primes : 0,2%*.
- Neutralisation de la P3CO dans le calcul du SMA à compter de janvier 2022 pour environ 1 500 personnes dans l’UES.
- Prime d’expérience anticipée : 1% à la fin de la première année, 2% à la fin de la 2ème année pour les nouveaux embauchés. Mise en place à compter d’octobre 2022 à effet d’octobre 2022.
- Remise à niveau du salaire des managers de « proximité » (Cl. 5 et 6) qui ont aujourd’hui une rémunération inférieure au SMA de la classe + 2 000€.* en pourcentage de la masse salariale
Prochaine (et dernière ?) réunion NAO salaires
le 28 février 2022
31 janvier 2022 :
27 janvier 2022 :
Cette réunion fût l’occasion pour les organisations syndicales de faire part de leurs demandes. Malheureusement, nous restons sur notre faim pour les propositions de la Direction !
Voici donc les revendications de la CFE-CGC, à l’étude auprès de la Direction :
- Augmentations générales et individuelles : La CFE-CGC tient à ce que toutes les populations quelles qu’elles soient touchent une augmentation générale. Elle revendique ainsi un montant d’augmentation global de 3,6% pour tous les salariés avec la répartition suivante :
– pour les salaires inférieurs à 75 000€ : 2,2% d’augmentation générale et 1,4% d’augmentations individuelles. Avec un plancher pour l’augmentation générale de 760€.
– pour les salaires de plus de 75 000€ : 1% d’augmentation générale et 2,6% d’augmentations individuelles. - Primes et gratifications : 0,5%.
- Prime de rattrapage de l’inflation 2021 de 1000€ pour tous.
- Titres restaurant portés à 9,50€ (avec participation employeur de 60%), ainsi que la revalorisation de la subvention de l’employeur pour les RIE.
- Revalorisation du plancher de la prime de vacances.
- Revalorisation du différentiel RMA (branche)/SMA (Covéa) et exclusion de la P3CO du calcul du salaire annuel (revendication de la CFE-CGC – et seulement de la CFE-CGC ! – qui date de la négociation du statut commun en 2016-2017).
- Revalorisation des indemnités de télétravail.
- Revalorisation des indemnités kilométriques : le gouvernement a certes relevé les barèmes fiscaux mais cela ne concerne que les salariés de Covéa qui sont aux frais réels.
Et les propositions de la Direction ?
La Direction s’est dite consciente que le pouvoir d’achat est au coeur de l’actualité. Et qu’il fallait revoir la lisibilité de la structure de rémunération chez Covéa.
A part ça, pas de propositions concrètes et chiffrées.
La Direction n’a émis que des idées globales, précisant qu’elle consentirait à un effort marqué pour les non cadres ainsi que pour les managers de proximité (notamment ceux qui entrent dans la fonction, et ce afin de les différencier et de leur donner un coup de pouce).
Pour répondre au turn-over constaté dans l’entreprise – qu’elle estime « maitrisé » – la Direction propose également la mise en place d’une prime d’expérience dès la fin de la première année.
Au final, elle a surtout insisté sur sa « mesure emblématique », son « noyau central » de ces NAO : la sortie de la P3CO du SMA.
Il s’agit là d’une très vieille position de la CFE-CGC maintes fois exprimée dès la négociation du statut commun pour faire comprendre à la Direction les conséquences néfastes du maintien des primes variables dans le calcul du SMA. La Direction, comme certains signataires du statut commun, se préoccupe désormais de cette question.
C’est louable et c’est certes un point important mais cela ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt. Il s’agit à l’origine d’une erreur de la Direction, et ce n’est pas à l’ensemble des salariés de payer le prix de cette erreur. La CFE-CGC refuse que ce volet P3CO – juste dans son principe et au coût nécessairement élevé, qui ne concerne qu’une partie des salariés – vienne impacter durement les NAO.
